Mes gisants vont sans escorte
Et luisent de rancune.
Ce coude brusque, c'est la guerre,
Non, l'insomnie, la sécheresse capitale
M'ont-ils vue rire de dos,
Et trembler,
Toute une nuit, sans la tarir,
Moi, le jeune soudé à la face
De peur de leur ressembler,
Et avare de scintillements
Dans la cendre, dans le ciel...
Svelte contradiction, je m'approche
Tout bas, pour être mieux comprise,
De celui qui n'attend plus,
De ce feu qui n'est pas encore.
Poème publié et mis à jour le: 14 November 2012