Poèmes

Source Murée

par Jacques Dupin

Ils mutilent leurs traits pour que reculent les miroirs, et c'est un masque qui pousse le cri. La terre ne soutire plus. Une courte fumée s'engouffre dans le masque. Dehors, avec
d'obscures précautions, s'ouvre l'eau corrompue, l'eau pacifiée, l'eau minuscule...

La fatalité que j'illustre n'est pas exempte de rupture, de félonies, de tremblements : mes imprécations, mes ratures. Mais déjà la racine du temple a percé le
pied du marcheur pourrissant. Déjà l'étincelle a changé de prison.



Poème publié et mis à jour le: 14 November 2012

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