On doit le répéter : le cœur est une pompe.
Il nourrit l'organisme, aussi bien le cerveau que l'intestin, leur apportant de l'oxygène et du sang frais.
Son importance est comparable
à celle d'une gare ou d'un vaste entrepôt.
Il exige des soins, comme l'ordinateur auquel il a servi de modèle ; veillez à son rythme qui doit toujours rester le même
et, au niveau des ventricules, prenez garde à son encombrement : on dirait l'autoroute un matin de 14
Juillet...
On prétend
que le cœur est parfois le siège de soupirs, de sentiments obscurs, d'amours incontrôlées.
Cette calomnie-là remonte au
Moyen Âge.
Poème publié et mis à jour le: 13 November 2012