L'admirable
Pendule est de sorte réglée qu'entre le temps qui brûle et le moment brûlé.
Caméléons, soudain sous les feuilles vivez!
Pendule, en ce jardin
dont vous êtes l'orvet, les arbres et la source, coulez un corps subtil qui déroule sa course de nombril en nombril.
Battez. — et chaque fois décalant votre écorce, vos eaux, vos nœuds adroits enfantez d'autres forces.
Formez fables plus fraîches,
Pendule, afin qu'ici giclent le jus des pêches, et le sang, et l'épi !
Poème publié et mis à jour le: 12 July 2017