Le temps rectifiera la trace de nos luttes,
Donnant une raison, un toit, à mes poussées de fièvre.
Je l'ai débusqué, combattu pied à pied, Étranglé dans chaque nœud,
Enfanté à chaque rupture.
Aujourd'hui nous faisons route ensemble
Comme le fleuve et le rideau de peupliers.
Les chiens qui dorment dans ma voix
Sont toujours des chiens enragés.
Poème publié et mis à jour le: 14 November 2012