J'ai rêvé d'une maison folle
Et cet ordinateur qui me brûle
La cervelle et les humeurs
Pilonnés d'Uns folâtres
De zéros ligotés
Rêvé d'une maison tarabiscotée
Comme des choses trop compliquées
Disait ma mère
Une maison et un lit géant
Un fainéant de lit
Avec cinq ados dedans qui regardent des conneries à la télévision
Émancipée la maison, oui
Libre d'imaginer des poètes
Bestioles étranges et envoûtantes
Qui n'en finit plus
De développer des lieux inattendus
Des espoirs découverts
J'ai rêvé d'une maison que j'aimerais
Pour m'y perdre loin des écrans
Qui sentent le rance réchauffé
Une maison qu'elle n'aimerait pas
Pour cette folie des remparts
Qui détournent en dérision
Propre, avec des accessoires menus
La maison de bain, de table, de plaisir
Excès de Soi qui surabondent
Une maison dédalienne
Tout méandre, coudes, qui vit
De mes étonnements, me fait l'amour
J'ai rêvé dans le profond du nid
D'une maison telle qu'Amour
Telle que ville de 10 000 ans
Et cet ordinateur qui a pété un câble
Au sujet de Argenty Jean
A Propos
Fonctionnaire de la santé pas loin de l'âge de la retraite. Écrit de la poésie depuis un amour de vacance à 17 ans. Musicien, photographe et père de la famille. Je publie mes écrits divers et variés sur le site de l'éditeur numérique : Atramenta et sur mon propre site internet : jean-argenty.fr
Poème publié et mis à jour le: 06 August 2020