Plonge la parole dans la braise — et nulle langue ne sera plus parodie d'être, rire d'épaves sur la lise, mais rivière aiguë et sacrée.
Il n'y a qu'un moment où l'on peut à la fois partir et demeurer.
L'errance exorcise comme l'aigle à tète blanche.
Quand tu sauras que vivre importe plus que dire — ceci se fera joie.
Ce qui dore la ténèbre aux frontières du dieu propose plus que lui.
Lave toute trace pour accueillir l'anonymat du labyrinthe : la pure illisibilité.
Nul nid que de l'énigme où l'énigme se couve.
Poème publié et mis à jour le: 14 November 2012