J'aime à penser Ã
Votre
Cri
sur ce bois.
Il a fait grimacer le démon de la terre
la terre en grimaçant a rendu de vieux morts.
Il a fait grimacer les colonnes du temple
le
Rideau s'est fendu la nuit sous ce tonnerre
le cri de mort de
Dieu a fendu le cou roide
et grimacer la nuit qui s'agaça d'éclairs.
Voici au cri d'amour la lance de
Longin
réservoir du ciel épandez-vous sur moi.
Je n'ose regarder et j'ose recevoir
Dieu parlant,
Dieu mouvant : je m'étonne et je crois.
Du haut des hauts, le
Haut est aussi le très bas.
La mort est donc céleste pour la première fois.
Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012