Qui m'appelle sous les toges d'hommes graves au front masqué leurs voix sonnent comme l'horloge du temps et de la vérité.
J'entends le clairon qu'implore l'horizon de cendre et désert un tambourin grille en l'air froissant un papier sonore
Crépuscule !
Carnaval se couche dans un tourbillon de vent, de confettis en déroute et de jupes aux tournants.
Tout près le tocsin commence : est-ce la guerre ou le feu ?
Regardez ce qui s'avance parmi les décombres du jeu :
Un homme nu qu'on enterre.
Ciel ! les astres sont éteints ! des femmes se traînent, la mère, près des auréoles de
Saints.
C'est la nuit de
Dieu qui passe qui passe dans l'univers
Adieu carnaval tes traces sont de celles que je perds.
Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012