Je suis l'animal qui te flaire.
Je m'appelle
Satyre
Satyre
je suis serpent et je suis louve.
En quoi faut-il que l'on t'éprouve
mains sur tes pleurs, les yeux couverts !
lit dans la nuit, la convoitise
le ronflement du feu d'enfer
où sont les remords de conscience ?
Ton ange est tué par l'animal.
Vrai
Dieu en as-tu souvenance ?
Tu ne sais plus le bien du mal !
Le serpent te serre la blouse.
Qu'on hisse le pavillon noir
le vent se lève il va pleuvoir.
Pour sortir
Dieu qu'on me découse.
Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012