A l'heure où tout s'immobilise et tend vers un silence neuf, montent, simultanés, le braiment d'un âne, au loin, et les trilles du rossignol campé sous la citadelle.
Contraste de ces deux sons : l'un, tout de rauque simplicité, l'autre, que la finesse module.
Ils se heurtent, mais en se complétant : la parole de l'âne, celle du rossignol, s'inscrivent également dans la nuit qui les porte.
Synthèse et symbole d'un pays où le vulgaire est inconnu.
Poème publié et mis à jour le: 14 November 2012