Dieu déplace sur mon dos
la croix frontière et poteau.
Pour nous sauver après la tombe
Jésus-Christ tombe et retombe.
Il en sort comme un arbre oblique
qu'en autre empêche de pousser.
Au-devant de
Lui vient la
Terre
sous la forme d'un jardinier.
Grandes ! grandes sont vos peines
depuis le jour du
Thabor.
Les nôtres au
Purgatoire
seront plus grandes encor.
Prenez mesure à la croix
en élevant vos deux bras
un cri monte du fond des fonds
des mines de fonte de
Téraponte,
un cri qui vient de l'essence
c'est le cri de l'innocence
ce cri est pour moi, à moi
ce cri c'est moi.
Rose des vents que tu proposes
pour la montée du
Calvaire
non le lotus mais la rose.
Robe de laine peau de ruche
la banane qu'on épluche.
Notre
Seigneur fait un faux pas
comme un naufragé tient la croix.
A tout faux pas je fais naufrage
Vos freins me donnent du courage.
Plus vous souffrez, plus on vous aime.
Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012