La terre interne est douce contre la mort.
Elle sonde ma bouche pour m'habiter.
Les femmes l'ont lavée des taches de sang.
Elles ont brûlé les coqs et la résine.
Il ne reste que le vrai feu sur leurs mains.
Ô poulpe blanc ! Ô grand corps écrit dans l'arbre !
O parole comme une orange pressée!
Chaque chiffre fait un fruit frais devant moi.
Le vent de la lune féconde mon cœur.
Je change de nuit et d'homme avec la mer.
Je prends le nom des pierres qui ressuscitent.
Poème publié et mis à jour le: 14 November 2012