Du large je ne reconnais pas ma maison sur la falaise : on l'a passée au lait de chaux.
Du bourg je ne reconnais pas ma maison sur la falaise : on a mis de l'ardoise au heu de chaume.
Du sentier je ne reconnais pas ma maison sur la falaise : on a mis une grille en fer.
Et du coup mon cœur se fond, il y a un lit de ville à la place du lit clos.
Je partirai sans vous regarder,
Marie, car sûrement vous avez des paillettes sur votre robe au heu de broderie, et une coiffe de poupée sur vos cheveux, effrontée !
Adieu,
Marie, il y a une odeur de pipe dans la maison et un chapeau d'instituteur sur la table.
Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012