Sans défense et sans frein ! sans arme ni gendarme
Nous que le monde aima nous voici dénudé
On cherche avec les yeux 4a sonnette d'alarme.
Qui a connu cinq mois ce cauchemar et d'autres ?
Qui a connu le vol ! le vol inévitable
Le voleur installé près du feu, de la table.
C'est tragique et burlesque.
Et tu n'as pas le droit
Pour des tas de raisons de crier au secours.
Et cela, cette angoisse est de nuit et de jour.
Le voleur est charmant et noble comme un roi.
Sa femme alterne les charités, les cynismes.
La surprise ! la peur sous l'œil du magnétisme.
Cela dans la campagne sans auto
Sans cars, sans chemins de fer, sans écho.
Une punaise ? non les punaises ne sont pas en ivoire.
Une pièce d'échiquier alors ?
Les pièces d'échiquier ne galopent pas.
C'est un cavalier sur la route en
Provence.
Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012