Poèmes

Sirene

par Paul Morin

Paul Morin

Les matelots ramaient, las, ayant reconnu
Sous le flot d'émeraude et l'écume de neige
La sirène au corps blanc, pressant de son bras nu
Une harpe d'or sur son sein, et le cortège

Des mille sœurs, chantant, en robes de cristal ;

Puis ne ramèrent plus.
Et chaque matelot
Sentit mourir son cœur, et dans l'onde mouvante
Laissa traîner ses mains et, se penchant vers l'eau,
Balbutia des mots d'amour et d'épouvante

Vers la sirène blonde aux voiles de cristal...



Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012

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