Ami, voici le premier livre
Qui me révéla la beauté,
La paresse du moite été,
La secrète douceur de vivre.
Chacun de ses feuillets nous livre
Les peines d'un pâtre attristé,
La syrinx au soupir flûte
Y pleure auprès de
Silène ivre ;
Et, tel le rustique cousin
Du poète syracusain,
Le bois sombre et sacré m'attire ;
Mais je chante et j'appelle en vain :
Le beau
Corydon et
Tityre
Ont suivi l'exode divin.
Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012