Ah, que ces souvenirs de jeunesse sont tristes,
Tumultueux, cuisants...
Je disais :
Univers, pour moi seul tu existes !
Je n'avais que vingt ans.
J'étais un paladin, le monde, mon empire,
Le rêve, mon cheval ;
L'avenir fleurissait pour mes jeux et mon rire
Mon chemin triomphal.
Le beau nom de poète était ma seule envie,
L'amour, mon seul tourment...
Et derrière cet enfant aveugle, la
Vie
Ricanait doucement.
Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012