Croisent larmes des âmes
Ferry mouillé à côtes d'armes
À quai coulé s'obscurcit
Sous l'ombre rouillée des grues
Certains vivent de partir
À rester d'autres survivent
Croisent les armes et les nombres
Aux lointains troubles et Kurdes
En 16/9èmes brillants
Proportions de la peur
Mensurations de l'arnaque
Agitées de paillettes et demis
De peaux volées dévoilées
Croisent les mondes des immondes
Mal-dansants cloutés de vert
Mal-disants couturés d'égo
Repus d'excentriques bulles
Braillards costumés
La peur porte veston
Croisent les appâts d'apparence
Les mots rôtis perdent leur gras
La dette croule d'images
Mange des pierres précieuses
Vomit le verre des songes pilés
Hache la chair, cure les nerfs
De déshumanitude
Au sujet de Argenty Jean
A Propos
Fonctionnaire de la santé pas loin de l'âge de la retraite. Écrit de la poésie depuis un amour de vacance à 17 ans. Musicien, photographe et père de la famille. Je publie mes écrits divers et variés sur le site de l'éditeur numérique : Atramenta et sur mon propre site internet : jean-argenty.fr
Poème publié et mis à jour le: 07 August 2020