Seigneur
Vous m'êtes une lune qui n'a quartiers ni lunaison, ni jour ni nuits et ni saisons.
Votre
Visage est sans lacunes.
Seigneurs
Vous m'êtes un soleil, car vous infondez les ténèbres de la tête jusqu'à l'orteil, depuis la peau, jusqu'aux vertèbres.
Mais ne soyez pas la raison, plante mauvaise au val des côtes, cette lourdaude de mille bottes qui piétine ses
Horizons.
Seigneur,
Vous m'êtes une abeille.
Et toi, vent, quand je serai mort, porte à mes lèvres
Son
Miroir, pour si je dors, ou si je veille.
Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012