Je suis l'enfant du
Graal et du
Coca-Cola.
Je me sens dans la peau d'Ulysse et d'Al
Capone.
Pour vivre, il me suffit d'un baiser, de cent francs et d'un insecte au coeur, prêt pour son infarctus.
Je ressemble à
Kafka, c'est-à-dire à
Staline incarné par
Chariot.
Je me nourris d'absurde et de foie gras.
La nuit, j'enlève une vestale, pour succomber entre les bras d'une putain.
J'entre dans une église, et c'est toujours ma banque
Je me confie à
Dieu, et mon psychanalyste m'arrache trois boutons.
Je m'assois sous l'azur
qui me demande si je suis son abonné.
Je plonge au fond de moi, séduit par un mystère
dont on devrait tirer quelques films d'épouvante.
Poème publié et mis à jour le: 13 November 2012