Quand
Guy de
Maupassant est venu dans ce port, l'esprit troublé de personnages très sanguins, que cherchait-il ? un peu d'oubli, un peu d'azur.
Quand
Valéry
Larbaud à son tour y passa,
l'esprit léger comme son verbe au subjonctif, que cherchait-il ? un as de pique, une roulette et un wagon
Pullmann.
Aujourd'hui, l'écrivain - avec un demi-siècle de retard - peut-il,
les admirant tous deux, réconcilier le ciel avec le roi de coeur, le calme avec le train qui siffle dans la nuit, le jeu avec le crime,
et par-delà tant de soucis contradictoires, penché sur une page où plus rien ne s'écrit, la prose plate avec une ombre de poème ?
Poème publié et mis à jour le: 13 November 2012