Pour les pécheurs de poissons
Pour les gens des champs et des prés
Pour les chrétiens de la maison
A trois reprises, à trois reprises
Sonnez la cloche de l'Église
«
Venez, venez ! et vous m'aurez
Dans mon hostie, sur mon
Autel
—
Quand même tous les génies du ciel
A vos messes m'inviteraient
Quand j'y serais conduit par force entre deux anges
Croyez-vous que je me dérange ? »
Or
Jésus descend humblement
Le corps dans le
Saint-Sacrement
Et bien qu'il n'y ait là personne
Que des mouches sur ces colonnes
Jésus attend avec patience
Et sans penser à la vengeance.
Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012