Ô mon
Dieu, si tu penses, tu crées
car ta pensée est si forte qu'elle s'objective aussitôt
ô mon
Dieu, si tu te penses
c'est ton
Fils que tu crées
et comment ne te penserais-tu pas ?
Ô mon
Dieu, si tu souhaites la perfection des âmes
c'est la
Sainte
Vierge que tu vois
et la voyant tu la crées sans cesse
et comment ne souhaiterais-tu pas la perfection des âmes
créées par toi
ô mon
Dieu si tu penses, tu crées
il
T'a suffi de penser la nature pour qu'elle fût
et qu'aurais-tu pensé ?
Ayant pensé la nature, tu pensas à son
miroir, à son reflet, à son témoin
à
Ton miroir, à
Ton reflet, à
Ton témoin
et ce fut l'homme.
ô mon
Dieu que je ne sois
d'autre miroir, d'autre reflet, d'autre témoin
que
Ton miroir et
Ton reflet et
Ton témoin.
On aime ce qu'on voudrait être on aime son reflet vivant, ceux du ciel aiment les gens terrestres ceux de la terre le firmament.
Jeunesse triomphante ! capitale déserte
ma jeunesse violente et chaude en découverte,
ma jeunesse ménade et sortant du coton
où la mère prépare sa fille au
Panthéon
oui c'est toi que j'attends, amour de mes silences.
Oui ! c'est toi que j'attends, je te donne audience
tu vis pour que je vive, or en toi je revis,
ou bien c'est la
Beauté que j'ai toujours suivie
et qui revient à moi dans tes yeux de
Parnasse
et je cherche la beauté lorsque je te délace.
Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012