Ô respiration commencée
au centre du pain et de la neige !
Comme des lions qui hument l'homme, c'est noces dans le sacre solaire.
L'huile essentielle magnifie l'ossature de l'or sur les fleuves.
La grande oreille mère, — le sang s'échangent dans l'eau œcuménique.
Et l'œuf rose de la mer mûrit entre la transparence du feu.
La langue même de
Dieu traverse toute la plénitude des vignes.
je salue dans ton corps tous les corps rassemblés pour la force du feu et la force des eaux.
Femme de soleil blanc.
Mère des pays frais je salue dans ton sang.
Femme que salue l'or, tous les corps délivres du sang et de la mort, je salue dans ton sang le sel, l'huile et le lait.
Mère ressuscitée, ma mort qui devient vie salue dans ton amour l'amour même du
Père, salue la terre en toi ouverte à la vraie terre et la chair épousée et l'Église accomplie.
Mère miraculeuse,
Eve renouvelée je salue dans ton nom la naissance du monde, je salue dans ton nom la mesure du monde et la neige de
Dieu sur les forêts brûlées.
Femme royale et forte, ô
Femme dans le
Christ je salue dans ton corps la porte incantatoire, je salue dans ton corps le mystère de gloire que la chair connaîtra aux noces de l'Esprit !
Poème publié et mis à jour le: 12 July 2017