Mortellement atteint d'une flèche empennée,
Un
Oiseau déploroit sa triste destinée,
Et disoit, en souffrant un surcroît de douleur : «
Faut-il contribuer à son propre malheur!
Cruels humains! vous tirez de nos ailes
De quoi faire voler ces machines mortelles.
Mais ne vous moquez point, engeance sans pitié :
Souvent il vous arrive un sort comme le nôtre.
Des enfants de
Japet toujours une moitié
Fournira des armes à l'autre. »
Poème publié et mis à jour le: 12 July 2017