En attendant que le feu se déclare
Dans les combles et au-dessus du toit,
Pour effacer le feuillage fébrile
Qui s'épanche hors des murs et croule dans la mer,
Pour maintenir le sentier blanc
Sous une grêle silencieuse,
Pour détacher l'inintelligible fragment,
Que ne trahit que sa couleur imprécatoire,
Pour atteindre le bois de votre porte hostile,
Pour entamer le froid de votre cœur muré,
La mèche lente et l'huile pauvre de ma voix,
Veilleuse au jardin le plus bas, Ëvocatrice balbutiante de la tour.
Poème publié et mis à jour le: 12 July 2017