Poèmes

Le Sang qui me Dénomme

par César Moro

C'étaient des corbeaux
La vie une flaque d'eau
Hippocrate l'éternité
Un papier tordu par quoi

Je vais aux yeux des chats
Je vois les cieux l'hirondelle
Aveugle de l'aube
L'absence rutilante le silence
L'aurore l'amertume
Le bois l'enclume
Et je vis et je chante
Et tout est ivre et la
Vie retrouve son sens
Et je suis libre

20 août 1953



Poème publié et mis à jour le: 13 November 2012

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