Si je perds l'habitude de t'aimer, nous voici comme deux retraités qui jardinent séparés par un fils plus épais qu'une digue.
Pour réapprendre : placer ta pommette gauche contre ma pommette droite, et frapper doucement sur ta nuque pour faire passer de mon côté tes cils, le sable de tes cheveux, ton
souffle au goût de fruit.
Toutes les trois minutes renverser le sablier.
Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012