Une nuit la mort, parut : hirondelle sur un fil à haute tension ; une autre fois : happemenl par la nuit du rai d'un phare.
Ils jouent à qui prendra tout l'espace ; le rai force la gueule à béer; le coin de lumière distend les mâchoires énormes ; un clin d'éblouis-sement, et elles
l'engloutissent sans jappement ; puis le jeu reprend.
Une nuit la mort apparut ; au réveil, à tâtons dans le compromis diurne, je cherche où passa ta mort hirondelle; où le ciseau de nuit silencieux sectionnait la
lumière.
Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012