Dans ce pays la foudre fait germer la pierre.
Sur les pitons qui commandent les gorges
Des tours ruinées se dressent
Comme autant de torches mentales actives
Qui raniment les nuits de grand vent
L'instinct de mort dans le sang du carrier.
Toutes les veines du granit
Vont se dénouer dans ses yeux.
Le feu jamais ne guérira de nous,
Le feu qui parle notre langue.
Poème publié et mis à jour le: 14 November 2012