Dans l'ombre de l'été la statue se dressait implacable : c'était mon double solitaire
De son regard de pierre tombait sur moi le froid
Son silence brillait comme un serpent.
Son rire décimait toute fleur
Le vent venu de lui chargé de sa tristesse instaurait le désert
Mais je sais bien que seul au jour de notre mort ce noir ami, ce frère ennemi reviendra refaire un avec moi
Poème publié et mis à jour le: 14 November 2012