Poèmes

Le Double

par Georges Haldas

Dans l'ombre de l'été la statue se dressait implacable : c'était mon double solitaire
De son regard de pierre tombait sur moi le froid
Son silence brillait comme un serpent.
Son rire décimait toute fleur
Le vent venu de lui chargé de sa tristesse instaurait le désert
Mais je sais bien que seul au jour de notre mort ce noir ami, ce frère ennemi reviendra refaire un avec moi



Poème publié et mis à jour le: 14 November 2012

Lettre d'Informations

Abonnez-vous à notre lettre d'information mensuelle pour être tenu au courant de l'actualité de Poemes.co chaque début de mois.

Nous Suivre sur

Retour au Top