Poèmes

Vieillesse

par Georges Haldas

Rien ne nous reste ici que ce feu toujours triste et ces jours ravagés
Que des maisons mouillées et des étoiles mortes
Disloquée la campagne
Je suis loin
Je prépare un hiver sans douceur
Une vitre où la mort s'installe à pas de loup
Et les mots qui montaient comme des balles noires jadis dans notre chambre auront franchi le port
Très loin de tout je veille comme un navire à l'ancre
Une île solitaire que le vide a bénie



Poème publié et mis à jour le: 14 November 2012

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