Je te porte avec moi le long des murs osseux
Je te porte et je sens tous les morts remonter du fond de leur lit creux
Je guette l'arc-en-ciel
Je cherche dans les ruines et la graine et le miel
Je suis l'enfant perdu qu'un seul regard éveille
Celui qui lève l'ancre quand la ville appareille
O les soleils du soir Ô la part des abeilles
Je suis quand tu t'endors le grain obscur qui veille
Poème publié et mis à jour le: 14 November 2012