Le soleil du matin
peignait les rues légères
Rendait gais les passants
La fontaine parfois
détournait son visage
afin que chacun puisse
mieux entendre sa voix
Dans les jardins mouillés
les plus vieuxbàncs du monde
invitaient au silence
Au fond des allées sombres
les marronniers rêvaient
Et moi je voyais
Dieu
dans un grand voile d'or
porter pour nous des œufs
Que ton sommeil demeure
Je porte la semence
Si tu es le passeur
Moi je serai ton eau
Si tu es le tombeau
Je serai l'espérance
Poème publié et mis à jour le: 14 November 2012