Dans le salon vert d'eau de l'homme aux camélias
Se prélasse la tante irascible et coquette
Mollement allongée sur l'illustre carpette
Qui tantôt récolta le fruit de leurs ébats
Un cerne d'amertume assombrit ses yeux las
Dont le regard se fixe au coin d'une planète
Semblant interroger les dieux de la braguette
Et leur faire sentir les méfaits du caca
Ironie du destin la nature est méchante
De mettre ainsi des attributs aux pauvres tantes
Qui n'ont que faire du hochet et des grelots
Cependant qu'arrachant leur membre théorique
On les voit sous les yeux agacés de
Sapho
Se creuser dans le ventre un trou psychologique
Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012