à
Catherine
Tolstoi
Comme un départ au loin sur les oiseaux qui
tremblent... comme une incertitude où bout le mimosa... comme une lèvre détachée de son vieux rire... comme une transparence aux trois miroirs brisés...
comme un recours à la colère la plus sèche... comme un château royal qu'un peuple destitue... comme un proverbe appartenant aux sycomores... comme un ruisseau privé de
source maternelle...
comme un soleil de lait sous l'océan aveugle... comme une avoine folle invitée à la danse... comme un navire : est-il en feu ? est-il défunt ?...
comme un troupeau de bœufs surpris par la
musique... comme une jeune peur qu'on transforme en
lumière : la fable et le réel ensemble confondus.
Poème publié et mis à jour le: 13 November 2012