Ce n'est pas le vent de la mer ni mes imprécations qui gonflent ses cheveux, qui l'ont jaillir hors de ses voiles un corps d'une beauté inavouable et qui se donne à tous, tous
les jours, et ne se reprend pas.
Si tu l'affrontes, elle s'enlise. Si tu rampes à ses pieds, sa corolle se fend. Le venin gicle. La contrebande de dentelles s'achève en somnolences entre les lignes.
Les grands nuages, ses vassaux, s'appuient sur mon épaule qui éclate. Je n'ai plus la voix sèche des adolescents qui guettent les détonations.
Poème publié et mis à jour le: 14 November 2012