Que vous voyez brutale ou douce, exsangue
Mon,
Je vous attends sans crainte ;
Je ne serai jamais si tranquille et si fort
Qu'en votre bonne étreinte.
J'ai peut-être pleuré, quand pour d'autres humains
L'heure obscure est venue,
Mais je n'aurai pas peur du froid de vos deux mains
Sur ma poitrine nue ;
Et lorsque j'entendrai résonner sur mon seuil
Vos rapides sandales,
Je vous accueillerai sans regrets et sans deuil,
A vos genoux sur les dalles.
Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012