Tristesse immense où voguent des nuages de sang
Où les tours diminuent
Vus de haut les villages on dirait des insectes
J'ai mal
Epargnez-moi ô vaines espérances
Laissez croître la nuit que mon cœur doit porter
Laissez-moi m'affranchir de ce bonheur indigne que promettaient les blés
Laisse-moi écouter ton goutte-à-goutte ô mort d'où se lève le chœur ' invisible des voix
Laissez mûrir la graine en moi qui ne meurt pas
Ce qui valait
pour deux
Un jour vaudra pour tous
Poème publié et mis à jour le: 14 November 2012