Douleur entretenue
par la nuit par la mer
Par les rivages nus
Un phare éteint
Une ombre
dévorée par les ombres
Pourquoi es-tu si loin
insaisissable aurore ?
Cachés dans la forêt
des monstres chantent
si doucement parfois
que
Dieu lui-même
sorti d'un long sommeil
en soupirant se lève
Et promène un regard
fatigué de souffrir
dans les fraîches clairières
que ses yeux illuminent
d'un jour enfin nouveau
Poème publié et mis à jour le: 14 November 2012