Poèmes

Fourmilière Pavoisée

par César Moro

Abside de science roue au dos des îles

Lumière allaitée

Hautaine rame éblouie

Sous des jets amoindris anciens

Repaire aux peaux damnées

Vent fou

Rustre du lac

Mais aux fours paré civil de s'atteler

Sursis loti de cœur

Au lit seule hanche avalée

De nid d'homme saint

Chimère qui chante les péans atours de sel

Les poings hardis les pieds abreuvés oisifs

L'été au grès rougi bat léthéen

Les lits gantés les aveux glissant aux dômes

À nu les borgnes art haché cou obsédant la moue

Tuile en jade

Nie les aigles et leurs défauts les cadres

Mais parle en plein saut

Cette gaîté de s'entendre

Au bord des rampes lits d'hier pâmés

L'ennui dégradé sort de l'eau

Ris hanté de jeûner

Erre honni pluriel art

Chantes-tu grave essaie-moi or que sujet

Étais en toi rends-moi l'écho lutte de temps

Dorure sacrée aux crépues sources de beaux nus

pertinents
Lait scintillant échu

Roux au gué nu gisant mortel en pores maté
Dé qui plonge s'il va au glas soupirail facétie
D'orfèvre lin orphique des fastes de naître

Nègre menteur à voir un pou boire
L'ilote en charrue bon à blanchir
Feuillette un père dû à l'âge d'or À sire garçon

Maison parlante

Le miel aboli quel mur crevé

Meurtre des états

L'ours repu s'enivre

Chien riant plat fendu



Poème publié et mis à jour le: 13 November 2012

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