Reine d'une éternelle couronne
il faut bien que je vous pardonne.
Des gendarmes ! où menez-vous cet innocent ?
Pourquoi le tirez-vous à la corde ?
Savez-vous le prix de son sang
versé pour qui vous n'avez que mépris
sans miséricorde ?
Craignez son père le
Saint-Esprit.
Vous me prendrez pour presque folle
si je vous dis que c'est un
Dieu
que vous emmenez aux lanternes.
Pourtant je le jure par ces yeux
qui l'ont vu naître en la caverne
il est mon fils, il est mon bien.
Rendez son garçon à la mère, rendez à la foule son
Dieu.
Prenez-moi plutôt à sa place
femme si pauvre et bonne à rien
prenez
Marie reçue en grâce.
Reine d'une éternelle couronne
il faut bien que je vous pardonne.
Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012