Couvant dans un galet
qui échappe au hasard.
— si l'œil ne dort trop lard,
à
Fenvers, voyez-les :
sont oiseaux d'uranium.
poissons, arbre émetteur
pour mordre le médium!
Ô l'air en soit capteur,
corps ronds, internes faces
quand parlez, quand brûlez
au revers de la glace!
Démons dans les volets
c'est semence, c'est feu
doux démons, — l'or ouvert
excitant le caïeu,
le caillot blanc, le nerf
par où coule l'esprit...
Car dans l'autre ténèbre
rien n'est mort. — tout fait bruit :
l'engrais, le grain funèbres
travaillant les argiles.
Soufflez, faux morts, coqs frais
sur l'os, sur le fossile
où l'homme est enterré :
fendez-les, — que le sang,
le beau sang, la nageoire
ne recule en naissant
derrière la mémoire!
Poème publié et mis à jour le: 14 November 2012