Poèmes

Centaure

par Paul Morin

Paul Morin

Dans les noires forêts des monts
Thessaliens
Où le bupreste vibre en son strident délire,
La
Vierge chasseresse et le
Porteur de lyre
Etaient du beau
Khirôn les sages gardiens.

Trop brève paix !
Hélas ! les arts éoliens
Ne surent protéger l'ardent fils de
Phyllire...
Vois cet astre.
C'est lui, tu peux encor y lire
Le sillon empourpré des dards herculéens.

Tel, ô fils de
Kronos, rutilant
Sagittaire,
Dont le galop divin, planant loin de la terre,
Escorte dans l'azur
Pégase et
Chrysaor ;

Je voudrais, triomphal, sans repos et sans voiles,
Broyer fougueusement de quatre sabots d'or
Les mondes écroulés sur ma route d'étoiles !



Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012

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