Attendez la mort et la vie attendez le bonheur d'un soir attendez l'attente et l'espoir et les rêves de l'insomnie.
Attendez qu'on parle à l'oreille pour transcrire le verbe en écrit attendez le jour de l'esprit attendez que
Paris sommeille.
Attendez comme
Véronique
— par l'amour elle était ma sœur —
le passage de l'Empereur
Jésus qui prendra nos suppliques.
Attendez la chair de la fosse attendez le pois de la cosse et qu'ils y tombent par monceaux ceux qui vident le rire du seau.
Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012