Vêtant notre
Fangeac nous crions le miroir,
Nous crions le miroir sortans parmy la rue,
Devant des aveuglés, et sans glace pendue
Les
Dames de ce tans ne veulent apparoir.
Si un jour sollennel convient de faire voir
La face de notre ame a la divine veue,
Si blanche elle
Solleille, ou annuité pollue
Nous n en venons
De
Rantre aucun soing concevoir.
Ha ! quel conte on rendra de si lasche impudence !
Au jour, jour de fureur, quand l'horrible sentence
De ce jour rugissant au cœur nous tonnera,
Devant l'œil éclairant du
Soleil de justice,
Et que son foudre aigu ses trais débandera
Par le sein de nostre ame après l'énorme vice.
Poème publié et mis à jour le: 14 November 2012