Les fidelles pour
Juge ont le
Dieu des vengeances
Qui passe le
Soleil en claire pureté,
C'est un lion cruel en dure cruauté,
Un
Caucase immobile en ses roides sentences.
Doux pasteur de mon ame a qui les consciences
Déchargent le fardeau de leur iniquité,
Quel forcenement fol d'aveugle impieté,
Que ce thésauriser si horribles offenses ?
Dans nos cœur ne respire un seul bluet de foy,
Ha s'il en respiroit ! pour croire que ce roy
Paiat un seul mesus de la goûte dernière
De son sang précieux, qu'aux enfers les péchés
Brûleront a toujour, nous languirions sechés
A guise de sions soufflés d'une sorcière.
Poème publié et mis à jour le: 14 November 2012