Les siècles vont chantant que le docte
Amfion *
Aux propos mielleux de sa riche guitare
Sous la main des massons faisoit voler la pierre,
Qui éleva l'orgueil de la grande
Hion.
Thune, tu as affaire a une nation,
Et sourde et abrutie aux rages de la guerre,
Pour détendre le cœur d'une si dure terre,
Donne une haute langue a ton psalterion.
Tu fais un coup d'estat si tu l'a peus instruire,
Dieu bénisse ton lut, et luy doint si bien bruire
Qu'a sa truelle sainte acourent les rochers
Et taillés et polis par ce grand
Eleuthere ** ;
Que vos zèles pieux au grand monarque chers
Haussent en beaux rampars la
Céleste
Cithere.
Poème publié et mis à jour le: 14 November 2012