Le semeur est allé sa semence répandre
Dans l'estomac petry de ses moites guerés,
Une partie est cheute en des lieux empierrés,
Autre dessus la voye, épine, et terre tendre.
Les oiseaux sont venus sur le chemin descendre,
Et d'un bec fameilleus les grains ont dévorés,
Ceux qu'on receu la roche, et poignantes forés,
Vefz d'eau et d'air n'ont peu n'y monter, n'y s'étendre.
Qui nourrit une oreille accostable des coups
Que ce foudre débande enpanné de couroux,
L'aproche, et aux eclas en butte son cœur dresse.
Quel œil ne se dévoute au bord de cest éclair ?
Qui n'est pierre, ou chemin, ou épine, et ne laisse
La voix de
Dieu s'étaindre, ou flétrir, ou racler ?
Poème publié et mis à jour le: 14 November 2012